La légende des disparus

Lorsque la capitaine de police Carmen Ricci est appelée par ses collègues, elle va découvrir un meurtre très cruel qui semble être signé. Le tueur a laissé une page de bande dessinée déchirée dont la première case représente au détail près la scène de crime qu’a sous les yeux la policière.

Va alors débuter une enquête complexe qui va amener plus de questions que de réponses pendant un certain temps, et cela ne va pas s’arranger quand une planche de BD sera retrouvée aussi aux côtés d’une autre victime. Les deux morts ne semblent pourtant avoir aucun lien entre eux.

J’ai apprécié découvrir cette héroïne dont je n’avais pas lu la précédente aventure, mais mon sentiment est mitigé. Cette Carmen, justement, je n’ai pas eu d’atomes crochus avec elle car j’ai eu l’impression qu’elle agissait toujours trop vite sur des coups de tête. Certes, elle a beaucoup de courage alors qu’une meute de policiers alpha passe son temps à rabaisser son travail, mais tout de même.

En revanche, même si les enquêtes avancent peut-être moins vite que dans d’autres polars, j’ai trouvé l’histoire totalement addictive. Le style est facile à lire (c’est un compliment pour ma part), je voulais vraiment vite savoir où l’enquête allait nous mener et j’ai aimé que les auteurs évoquent à de nombreuses reprises l’importance de la police scientifique qui aide énormément à éviter qu’un nouveau crime soit commis. C’est plus souvent évoqué dans les séries que dans les livres et c’est appréciable dans ce roman.

Pour résumer, ce n’est pas l’héroïne principale qui m’a séduit, mais cela ne m’a pas empêché de passer un bon moment de lecture et je lirai avec plaisir la suite annoncée à la fin de ce livre afin de savoir ce que le duo d’auteurs a réservé aux amants maudits Carmen et Antonio.