L'Exauceur

La province des Monts Noirs connaît en ce moment une période troublée. En effet, depuis que Melizenn a quasiment envoûté le roi Adalhard, elle fait régner la terreur et fait brûler de pauvres innocents selon ses propres règles.

La jeune princesse Loéline décide alors de s’enfuir du château pour faire appel aux services de Jayden Grant, l’Exauceur, quasiment l’égal d’un roi et représentant des démons sur Terre. Ce sont eux qui décident à travers lui si les demandes requises sont exaucées, et si oui, à quels prix elles le sont.

Lorsqu’il accepte d’aller sur place avec elle pour voir ce qui est réalisable, c’est le début pour eux, et pour nous lecteurs, d’une belle aventure pleine d’actions, de rebondissements, de courses à cheval, de sortilèges, de créatures étranges et d’un soupçon d’amour.

Ce second roman de Corbeyran, et premier que je lis, le connaissant davantage pour ses BD, m’a énormément plu. La couverture et la quatrième peuvent faire penser à un livre un peu jeunesse, mais au final je n’ai pas trouvé que cela l’était vraiment. C’est ici une belle épopée qui tient en haleine tout du long qui est proposée par l’auteur et qui peut être lue par le plus grand nombre, même les non-adeptes de la fantasy.

Car, bien qu’il y ait des créatures, des châteaux sombres ou encore des démons, on est loin d’une dystopie futuriste, mais dans un monde assez proche du nôtre au final et qui peut parler à tout le monde, avec des villageois tyrannisés, un roi un peu perdu, des tavernes où se lient des amitiés fortes, et j’en passe.

Aventure romanesque, hyper cinématographique (qui pourrait presque avoir son adaptation en bande dessinée tant j’avais les images devant les yeux à la lecture), et avec le bon goût d’avoir des chapitres très très courts pour toujours avoir envie d’en lire d’autres en plus, ce livre a été un régal à lire. J’ai voyagé, j’ai été surpris, je n’ai pas vu le temps passer quand je l’avais dans les mains, tout ce que je demande d’une bonne lecture.