L'Œuf de Tanglemhor

Attention, vous entrez ici dans une chronique ultrapositive d’un livre que j’ai adoré et dont je remercie l’auteur de m’avoir permis de le lire en service de presse.

On y fait connaissance avec Krûl, un empereur mégalomane, avec énormément de rancœur suite à ses humiliations passées et qui se défoule bien aujourd’hui en étant sans pitié. L’une de ses passions est d’étendre son territoire et pour le moment un seul endroit lui a résisté.

Il s’agit du Duché de la Marche qui s’est toujours bien défendu jusque là, mais grâce à un tour de passe-passe, le duc va se voir être transformé en pierre et sa fille kidnappée pour qu’elle épouse Krûl. Celle-ci n’a pas les mêmes idées et va s’enfuir pour essayer de rentrer en contact avec ceux qui résistent encore en secret.

Ensemble, ils vont essayer de trouver le plus de monde possible pour tenter de renverser l’Empereur, même s’ils savent que c’est un projet plus que compliqué. En parallèle, une chasse à l’homme est organisée dans tout le royaume pour retrouver le voleur de l'Œuf de Tanglemhor.

Dans ce premier tome, on fait évidemment connaissance avec les personnages et l’univers créé par l’auteur et j’y ai plongé directement dès les premières pages. Ce « pavé » de presque 800 pages a été quasiment impossible à lâcher jusqu'à la fin, tant le style d’écriture et l’histoire sont addictifs. Ici on a un mélange de complots, de nécromancie, de batailles sanglantes, d’amitié, d’héroïsme et de personnages attachants, pour la plupart.

Il y a aussi de nombreuses histoires parallèles que je ne peux dévoiler qui s’entrecroisent, sans jamais nous perdre ni faire perdre le rythme de l’action. L’auteur a vraiment inventé tout un monde et un scénario sans temps mort, et je dis scénario, car cela mériterait largement une adaptation sur petit ou grand écran.

Vous l’aurez compris, j’ai aimé ce livre de A à Z et à peine terminé, j’avais envie de lire la suite. Ce que je ferai très rapidement une fois que j'aurai avancé sur mes autres engagements de lecture.