Gabrielle Kaplan est de retour pour mon plus grand plaisir. Après Crépuscule à Casablanca et Sang d’encre à Marrakech, Melvina Mestre (dont mon interview est à voir ou à revoir ici) redonne vie à sa détective pour une nouvelle aventure à Tanger.
Nous sommes en 1952 et Gabrielle, alors tranquillement au bord d’une piscine, va se faire recruter par le SDECE pour une mission qui pourrait s’avérer dangereuse. Elle va devoir, sous couverture, infiltrer un milieu où se côtoient rien de moins que des contrebandiers, des mafieux et d’anciens collabos.
Tout un programme qui attend donc la détective, qui va se transformer en espionne. Sans pouvoir tout lui dire, elle va emmener avec elle son fidèle Brahim qui lui sera d’une aide inestimable. Entre elle qui va peaufiner sa couverture au Venezia, un restaurant où tout le gratin des bas-fonds se donne rendez-vous, et lui qui va faire ses filatures et mettre son nez partout, ils vont former un duo de choc.
Autant le dire tout de go, j’ai beaucoup aimé ce nouveau tome et, avec le côté espionnage en plus, c’est même mon préféré des 3. J’ai trouvé que l’autrice s’était encore bonifiée et renouvelée et que c’était un plaisir à lire. J’ai dévoré ce nouveau tome en retrouvant un personnage que j’aime, une autrice que j’affectionne et pris toujours autant de plaisir à me balader dans ce Maroc des années 50 dont l’atmosphère est si bien décrite.
Chaque tome est indépendant, mais pour voir l’évolution, je vous conseille de commencer par la première enquête et je vous conseille surtout de découvrir ces livres et l’autrice si vous ne la connaissez pas encore.