Voilà 6 ans qu’Arthur et ses parents sont partis un peu précipitamment et ont laissé leur maison à l’abandon. Mais aujourd’hui, alors qu’il doit rejoindre ses amis en vacances, ses mains tournent presque toutes seules le volant pour le faire sortir de l’autoroute et guider la voiture sur les lieux de sa jeunesse.
Comme tous les ans depuis le drame, la date anniversaire le perturbe, et le fait de revenir dans cette maison cette année va lui donner une envie irrépressible d’écrire. Dans des carnets, il va raconter en détail ce qui s’est passé cet été-là, du premier jour au dernier, celui où sa vie a basculé, et en profiter pour raconter la vérité, la vraie, pas ce qui a été raconté à l’époque.
La période estivale avait bien commencé, Arthur, qui est un grand solitaire, voit débarquer des nouveaux voisins avec pas moins de quatre enfants. Très vite, il n’aura qu’une idée en tête : être leur ami et passer un maximum de temps avec eux, ce qu’il va arriver à faire. Lui, l’enfant unique, va se faire intégrer dans cette sororie et aussi par les parents et faire partie de cette famille pendant quelques semaines.
Mais cette belle histoire d’amitié et cette insouciance vont s’arrêter net un jour, avec le fameux drame. Mais je ne vous en dirai pas plus, car hors de question de gâcher le suspens de ce livre que j’ai lu très rapidement.
On sait dès le début qu’il y a eu quelque chose, et j’ai donc lu le livre en une seule fois, un peu comme dans l’urgence, car je voulais vite savoir ce qui s’était passé ce jour-là. J’ai cherché des indices, j’ai imaginé des choses et j’ai été complètement surpris par la fin que je n’avais pas du tout vu venir.
J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Arthur dans lequel je me suis reconnu sur certains points et l’alternance du passé au présent qui nous plonge dans sa tête d’adolescent et de jeune adulte avec évidemment des réflexions différentes.
C’est une très belle histoire touchante avec de l’amitié, des remords, des mensonges, des espoirs, et bien évidemment des sauterelles que j’ai pris plaisir à lire.