Quel plaisir de retrouver les personnages de cette bande dont je vous avais parlé ici du premier tome, ainsi que la folie de l’autrice pour cette nouvelle aventure palpitante. Nos personnages sont sortis de leur clinique psychiatrique et goûtent désormais à une vie plus paisible loin de l’éducation nationale dont ils étaient presque tous issus.
Yves et Céline continuent leur histoire d’amour débutée à l’hôpital et sont désormais les gardiens de la Villa Larsen dans le Var, dont le riche propriétaire est assez discret. Et pour se retrouver dans une ambiance festive, le couple a invité Viviane, Aurore et son amie Jeanne à venir quelques jours.
Malheureusement, il semblerait qu’à chaque fois qu’ils soient réunis, des animaux meurent dans les parages, et après les sangliers du tome 1, ce sont ici des paons et des faisans qu’Yves trouve tués de manières cruelles. Cela n’allait tout de même pas recommencer ?
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que c’est le propriétaire qui est visé, car ses retouches personnelles des textes de Voltaire ont mis en défaut professionnel quatre universitaires reconnus. Regroupés sous le nom de code Amabed, ils sont prêts à tout pour faire payer le prix fort à Williamsburg.
On a à nouveau ici, en plus de l’ironie très présente, et de réparties bien trouvées, une galerie de personnages tous aussi déjantés, surtout parmi les « méchants ». Entre leurs caractères et leurs descriptions, on se les imagine très bien, y compris ceux coincés sur l’île naturiste du Levant.
Ce côté loufoque est parfaitement mêlé à une vraie enquête pleine de suspens et de rebondissements. Car entre les plans vicieux d’Amabed, l’organisation OFF (Organic France Food) ou encore le chien Sénèque, on ne sait pas qui fait quoi tant que l’autrice n’a pas décidé de nous le dévoiler. Attention spoiler, ce dernier personnage à quatre pattes ne fait pas grand chose, mais s’avère attachant.
Ajoutez à tout cela une pincée de messages à faire passer et beaucoup d’amitiés touchantes dans cette bande toujours là les uns pour les autres, et vous obtenez un cocktail parfait aussi bon à déguster que le premier. Vivront-ils encore une autre aventure ? L’avenir nous le dira, mais moi, je suis partant.
