Rose

Rose de Diarbékir

Le 03/04/2024 0

Dans chroniques

Mon avis sur le nouveau roman de Corinne Zarzavatdjian paru aux Presses de la Cité

Dans ce roman, l'autrice nous transporte en 1893 dans la ville de Diarbékir au fin fond des provinces arméniennes de l'Empire ottoman.

On y fait la connaissance de la famille Hagopian parmi laquelle figure Rose, la seule fille du couple entourés de 4 frères. Bien qu'elle aime l'école, contrairement aux 3 grands frères qui partent à l'étranger pour leurs études, Rose n'a d'yeux que pour la littérature française et surtout le théâtre.

Et cette passion, ainsi que son immense courage pour son jeune âge va lui offrir un parcours hors norme. Entre les horribles massacres du peuple arménien perpétrés par le sultan Rouge, Abdulhamid II et un succès théâtral aux côtés de celle qui deviendra une amie et alliée la grande Sarah Bernhardt, Rose ne cessera jamais de garder la tête haute et d'aller au bout de ses convictions. Mais à quel prix ?

On dit souvent que dès le premier chapitre on sait si l'on va aimer ou nom un livre, ici, j'ai su que l'autrice allait m'emporter avec elle dès les premières lignes. Les descriptions et le rythme vous emmènent immédiatement à Diarbékir avec cette jeune fille et vous suivez son destin avec autant de passion qu'elle le vit.

Outre la grande tragédienne, et cette jeune Rose digne des plus grandes héroïnes de l'Histoire, on croise au fil des pages aussi le couple Meyrier, Gustave et Helena qui grâce à leur détermination arriveront à sauver des centaines d'Arméniens.

Entre fiction et réalité, l'autrice nous immerge dans la culture et l'histoire de ce peuple Arménien et met en avant son courage face à l'atrocité.

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