La Fantasy, ce n’est pas trop mon truc de base, mais je suis content quand je fais des exceptions et que je tombe sur un tel livre qui m’était impossible de lâcher avant la fin.
L’autrice nous emmène à Césaré, dans l’empire du Soleil avec à sa tête l’impératrice toute puissante Vereena. Celle-ci a reçu la bénédiction du dieu solaire en personne il y a dix ans, et cela lui confère de grands pouvoirs.
Et pourtant, cela ne suffit pas à faire son bonheur. Tout d’abord, elle doit jouer un rôle et garder un lourd secret qui lui coûte depuis des années, puis gérer la sécheresse de l’empire ainsi que les complots incessants pour la tuer venant du Sénat et de sa cousine. Pour régler une bonne partie de ses problèmes, elle aura besoin de deux hommes, le vieux sage Hyperion Sofia et le général de l’empire ennemi Ciarán Artos.
Ce dernier sera la pièce maitresse de son plan de vengeance élaboré depuis longtemps, mais à toujours être sur la corde raide, arrivera-t-elle à savoir si elle peut vraiment compter sur lui ou s’il profite de son charme pour la manipuler comme les autres ? Tout miser sur un seul homme est un pari risqué dans ce monde de serpents.
Il y a tellement de rebondissements, de trahisons et de surprises que je ne peux en dire plus sans gâcher cette histoire que j’ai adorée. Les personnages sont tous ambivalents, ce qui fait qu’on éprouve toujours de l’affection ou de la haine envers eux, même Vereena qui est assez exaspérante au final. Et bien qu’il n’y ait pas tant de descriptions que cela, c’est appréciable, j’ai été totalement téléporté dans l’univers de l’autrice avec l’impression d’être aux côtés des personnages.
Le rythme est très bon, je n’ai pas perçu de lenteur, on apprend des choses au fur et à mesure, et il y a beaucoup de dialogues, ce que j’aime assez, et au final, il y a peu d’amour. Il y en a bien sûr, mais ça ne prend pas toute la place, comme dans certaines Fantasy qui font que j’aime moins ce genre.
Et pour finir, comment ne pas parler de l’humour et du côté pince-sans-rire du dieu Césaré que Vereena entend constamment dans sa tête. C’est comme sa conscience, ou plutôt un petit diable sur son épaule, qui ne peut s’empêcher de tout commenter, même quand il ne le faut pas. Un vrai petit plus adorable dans la lecture.