Une même maison, une vieille demeure isolée en haut d’une falaise, et deux époques différentes, 2017 et 1976.
À la fin des années 70, Sara y emménage suite au décès de son mari, avec la nounou Lydia et ses 4 enfants, l’adorable Philip, le petit dernier Owen et les jumelles Tabitha et Clover. Il y a un grand terrain, mais étant donné les règles strictes de leur maman, on ne peut pas dire qu’ils sont très heureux. Heureusement, Lydia qui les aime comme ses enfants fait tout pour eux et les égayer un peu.
En 2017, c’est Orla qui vient y vivre, sur décision unilatérale de son mari Nick qui voulait changer d’air et avoir de l’espace. De l’espace, elle va en avoir, car la demeure est immense, et Nick sera toujours absent pour le travail, ayant son appartement près du boulot. Elle y élevera donc seule la petite Bridie et Sam, enfant de 4 ans qui a décidé de ne jamais parler depuis tout petit. La tâche n’est pas simple.
Le point commun des deux histoires, c’est que ni Lydia, ni Orla ne se sentent à l’aise dans cette maison décrite comme mauvaise par les gens du village. Ce n’est pas les bruits étranges, les portes qui s’ouvrent ou les oiseaux qui s’écrasent contre les vitres qui vont les aider à s’y épanouir sereinement. À croire que la Maison essaie de leur passer des messages.
Évidemment, quand elles osent en parler, personne ne les croit, mais elles savent pourtant ce qu’elles ont vu et vont vouloir par-dessus protéger les enfants, mais y arriveront-elles ?
Je ne sais pas si je qualifierais ce livre de « gothique » comme la maison d’édition, mais de page-turner, ça oui. L’autrice, pour qui c’est le premier roman, a totalement réussi à créer une ambiance lourde et pesante, on est totalement dans l’histoire. Je dirais juste en petit bémol qu’il peut y avoir quelques longueurs, à mon goût, mais cette histoire de passerelle entre les époques et les visions m’a totalement accroché jusqu’au bout.