Le centre aéré, c’est tout sauf aéré et sympathique, alors Lino dit clairement a ses parents qu’il ne veut pas y retourner cette année. Problème, il ne sait pas ce qu’il aime, et ce, dont il a envie, mais une idée surgit de nulle part, et il annonce vouloir apprendre à faire du vélo. À dix ans, ce n’est pas trop tôt.
Sa mère pense alors à son grand-père, bien que la famille n’a pas eu d’échange avec lui depuis des années. Lino n’a que faire des problèmes des grands, lui ne voit que le grand air, le vélo et revoir celui qu’il n’a vu qu’une fois quand il était presque bébé.
Il ne pouvait pas s’imaginer que ce seraient les plus belles vacances de son enfance, que sa relation avec Ulysse, son grand-père serait aussi forte et qu’il allait non seulement apprendre à rouler, mais aussi à se dépasser et se lancer dans l’ascension du célèbre Mont Ventoux. Au fil des entraînements et des passages dans le grenier de la maison, il apprendra aussi de nombreux secrets sur sa famille.
Cette histoire de transmission, d’amour familial, et d’apprentissage de la vie est un pur moment de tendresse, et un plaisir à lire. Raconté par Lino, le style un peu « enfantin » rend l’immersion encore plus forte dans ce texte plein de pureté et de poésie.
Les personnages du voisin M. Mouakassa et de sa « fille » Fatou sont aussi très attachants. Ajouter à cela les décors joliment décrits et les valeurs véhiculées par l’auteur, il n’y a rien à dire de négatif sur ce joli livre.
Si j’avais des enfants ou des jeunes autour de moi, je prendrais un grand plaisir à leur lire ce livre à voix haute.