Au cœur de la campagne normande, se situe la maison aux trois ormes que possède le comte Yves de Montalabert. Celui-ci a invité chez lui l’ex commissaire à la retraite Forestier car il a reçu des lettres anonymes.
En arrivant sur place, Forestier pensait être le seul, mais le voici finalement qu’un convive du comte parmi d’autres, celui-ci adorant recevoir des personnes qui n’ont rien à voir entre-elles. Cette fois-ci, en plus du commissaire, il y a un général aux opinions politique tranchées, un jeune journaliste en vogue, un médecin à la clientèle assez bourgeoise et une vamp, femme d’un industriel assez riche de la région.
Comme dans un cluedo géant, le comte est retrouvé assassiné le soir même dans son bureau dont les fenêtres sont closes et la porte fermées de l’intérieur. Voilà donc un mystère en chambre close qu’Agatha Christie n’aurait pas renié et que Forestier va tenter de résoudre rapidement.
Aucun des invités n’a de raison d’avoir commis le crime, et qui plus est, ils ont tous un alibi en béton. Quelqu’un a bien commis ce crime pourtant ? C’est ce qui serait le plus logique en tout cas.
En quelques lignes à peine, l’auteur a installé une vraie atmosphère et l’on sait qu’il va se passer quelque chose rapidement, mais nous sommes loin, très loin, d’imaginer l’intrigue et les rebondissements de fou que Valentin Musso a imaginé. Le livre est en 3 parties, j’ai eu un peu de mal avec la dernière dans laquelle j’ai trouvé quelques longueurs dans les explications, mais ça n’enlève rien à la qualité très élevée de ce roman aux twists multiples.
Je vous mets au défi de deviner la fin de ce livre trop rapidement, et il s’agit-là d’une très bonne introduction dans l’œuvre de l’auteur si vous n’en avez jamais lu, vous verrez toute l’étendue de son talent et deviendrez fan.