Civilisations - Rome

En l’an 281 de notre ère, le grand Empire romain est à son véritable apogée. Pourtant, Théophraste, un astrologue grec, et la patricienne Livia, tous deux enfants de Seth, prédisent la fin de Rome dans exactement 129 ans.

Grâce à une machine ancestrale et d’une extrême fiabilité, ils peuvent notamment faire des thèmes astraux très précis, qui ne seront pas écoutés au début mais ensuite la véracité de leurs dires ne pourra plus être mise en doute. Devant les morts nombreuses des Empereurs, et ceux qui n’ont aucun charisme, ils n’en voient qu’un capable de sauver Rome : Dioclès d'Illyrie.

Mais encore faudrait-il qu’il accepte, car il ne court pas du tout après la pourpre. En attendant la chute de l’Empire, ou pas, la vie continue avec son lot de violences, trahisons, assassinats, complots et coucheries. Une ville de Rome mêlant sexe et sang comme on le voit souvent dans les récits.

Ce n’est pas ces scènes de nudité ou de massacre qui m’ont le plus dérangé, mais c’est plutôt le côté un peu trop complexe de l’histoire. La BD fait 128 pages, ce qui n’est pas négligeable, et il y a énormément de rebondissements, de personnages et de mélange entre réalité et fiction, cela m’a un peu perdu. J’ai trouvé aussi qu’il y avait parfois trop de bulles de dialogues dans des cases très petites.

Mais en revanche, j’ai trouvé les dessins de Federico Ferniani d’une grande beauté, entre les visages, les décors, les drapés des tissus et le choix des couleurs d’Axel Gonzalbo, visuellement cette BD est d’une grande qualité. À noter aussi le petit dossier à la fin qui est très utile pour comprendre un peu mieux la machine et les personnages faisant partie des Enfants de Seth.

Une lecture donc un peu mitigée mais rattrapée par les dessins, et le fait aussi que cela parle d’Histoire et de Rome et que ce sont deux sujets que j’aime beaucoup.