Dans la cuisine du Diable

Alors que Paris est aux prises avec un serial killer qui enuclée ses victimes, la lieutenante Naccache et le capitaine Cassandre vont devoir être réactifs, travailler main dans la main et se faire confiance. En effet, l’enquête ne va pas s’avérer si simple et les mauvaises directions à cause de préjugés ne sont jamais loin. 

Serait-il possible que l’assassin soit Myriana, possible suspecte surtout car son ADN est celui d’un père tueur et cannibale et d’une mère complice qui cuisinait pour lui les victimes ? La jeune fille s’est toujours battue contre les préjugés, alors faut-il vraiment s’en méfier ou non ?

Pour les aider à comprendre le serial killer, les enquêteurs vont demander à Lina, la mère de Myriana, tout juste sortie de prison, sa coopération. Elle est celle qui a connu le diable de très près et qui pourrait faire le meilleur profil psychologique de celui qui effraie la capitale.

Préparez-vous pour une plongée dans un univers lourd et macabre, et mortellement addictif. Entre les flashbacks, la psychologie des personnages, le style d’écriture, la question de la transmission par l’ADN, j’ai tout apprécié de ce livre.

Pour rendre le côté encore plus gore, l’écriture est très visuelle, on se projette facilement, et l’auteur a inséré également de vraies recettes de cuisine qui font un parallèle avec les parties que mange le cannibale. Effet immersif garanti, âmes sensibles s’abstenir.

Il ne manque vraiment aucun ingrédient dans cette histoire qui sort du lot et que je vous conseille fortement si vous avez les yeux bien accrochés (en référence au tueur).