Patrick est un employé lambda, il fait son job, il est apprécié de ses collègues notamment pour son humour et n’a pas d’ennemi, du moins en apparence. Autrement, pourquoi se retrouverait-il enfermé dans cet ascenseur de son entreprise alors qu’il n’y a plus personne dans la tour, si ce n’est son geôlier qui a la main sur l’appareil ?
Patrick va d’abord croire à une blague et ne pas voir venir ce qui va arriver ensuite et qui est derrière tout cela, mais il va vite comprendre qu’il n’a aucune prise sur la situation et que la seule solution, serait de pouvoir s’échapper d’un ascenseur surveillé par caméra.
Avec ce roman, vous êtres très rapidement happés par l’histoire et vous n’auraient envie de le poser à aucun moment tant la tension ne retombe jamais. Au tiers du livre, nous sommes déjà dans une ambiance très intense et je me suis demandé ce que l’auteur pouvait encore inventer et faire subir à Patrick par la suite.
Et l’auteur n’est justement jamais à court de rebondissements et m’a tenu en haleine jusqu’à la fin. C’est une vraie master class de roman à suspens que propose ici Christian Guillerme, je n’ai pas senti d’essoufflements, les rares petits moment de répits sont là pour mieux nous surprendre à nouveau ensuite, et la fin est haletante.
Juste deux dernières précisions, l’ascenseur et l’immeuble ne sont censés n’avoir que 45 étages, alors pourquoi ce titre d’étage 46 ? Je vous laisserais le découvrir par vous-même, et il ne faut pas être atteint d’ascensumophobie pour lire ce livre, car cela ne vous aidera pas à vous guérir.