Tigliobianco, un petit village italien d’à peine 40 personnes, voilà le lieu de chute qu’à trouvé par hasard Priscilla, une autrice à succès, qui ne sait plus quoi faire de son héroïne Calliope du Topaze, ni comment s’en débarrasser.
Elle loue alors une jolie villa dans ce petit coin perdu, espérant y trouver l’inspiration, le calme et la solitude. Pour le premier, ça sera à voir, pour les deux autres, ça ne sera pas vraiment le cas.
Hasard, ou coïncidence, le beau docteur Cesare, qui en a marre des femmes qui veulent trop vite s’attacher, décide lui aussi de rentrer dans ce village où il a grandi, afin de se changer les esprits et de retrouver ses racines.
L’un et l’autre n’ont nullement l’intention de trouver l’amour durant cette saison estivale, mais comme le dit le titre, il suffit parfois d’un été, et leur rencontre furtive dans la petite épicerie du village ne va pas les laisser indifférents.
Ce livre et cette histoire d’amour m’ont séduit immédiatement alors que ce n’est pas forcément mon style de lecture de base. Mais le talent de l’autrice à créer des personnages attachants (sauf peut-être Irène) et touchants, une atmosphère envoûtante et des décors où l’on se projette sans difficulté, m’a touché en plein cœur.
Outre le coup de foudre et les péripéties de Priscilla et Cesare qui vont connaître des hauts et des bas, on se prend d’affection pour les deux voisines ennemies (le resteront-elles ?) Agnese et Elvira, pour Virginia, la jeune baby-sitter ou encore le Père Casimiro. Toutes les générations vivent ensemble, il y a beaucoup de joie dans l’air et j’aimerais vraiment me promener ou vivre dans ce village si bien décrit et qui a l’air magique.
Réservez-moi la villa, j’arrive l’été prochain pour emprunter un livre à Amanda, le lire dans le petit bar d’Anita, et goûter les gâteaux aux fraises du célèbre concours local.