Aude, une cinquantenaire assez bien sous tout rapport, se retrouve en garde à vue au début du livre. Mais comment en est-elle arrivée là et pourquoi ? Et bien c’est tout l’intérêt de l’histoire à découvrir au fur et à mesure.
Cette adepte des apéros et de cigarettes est une coach qui se contente un peu de ce qu’elle a sans courir après les clients. Mais quand son fils est reçu dans une grande école et que la facture s’avère salée, il va lui falloir se bouger. C’est ainsi par hasard qu’un contrat arrive : inventer totalement le passé d’un homme.
Elle ne s’attendait pas à ce que tout cela allait engendrer comme problème et comme rebondissements, et moi non plus. J’ai été surpris du début à la fin avec ce livre, tout d’abord par le style de narration. Je crois que je n’avais jamais lu un livre écrit de cette manière, à savoir que l’autrice vouvoie son personnage et ça fait vraiment son petit effet. Ça en fait un livre marquant mine de rien et dont je me souviendrai.
Ensuite, par l’histoire en elle-même, il y a beaucoup de rythme, de twist, je n’avais pas du tout vu l’évolution venir et encore moins la fin aussi imprévue que touchante. Vraiment je ne pensais pas à cela du tout en lisant la quatrième de couverture, Elodie Fradet m’a emmenée là où elle voulait.
En à peine plus de 200 pages, il y a de l’émotion, du rire avec des dialogues bien ciselés, du suspense, de la psychologie, de l’amitié et j’en passe. Le tout pour un cocktail livresque réussi qui donne envie d’un autre. À noter que l’abus de romans n’est pas mauvais pour la santé ni à consommer avec modération.
