L'en deça

Alors que 5 amis faisaient une croisière d’apparence paisible sur un voilier, ils vont se retrouver embarqués dans une aventure humaine hors norme.

Tout débute avec Sophie qui se réveille coincée dans sa chambre inondée avec tous les meubles au plafond. Elle comprend vite que le bateau semble avoir chaviré et qu’il faut agir vite. Mais sortir de la pièce et rejoindre ses amis ne va pas s’avérer si simple.

Après cette longue scène de début très cinématographique qui nous plonge directement dans un univers angoissant qui ferait trembler plus d’un claustrophobe, la suite du roman sera toute aussi tendue.

Nos héros survivants vont devoir affronter des choses qu’ils n’auraient jamais imaginées et voir des choses qui n’auraient jamais dû arriver mais qui sont bien là. Alors qu’ils devront plus que jamais se soutenir et compter les uns sur les autres, il y aura au sein du groupe de nombreuses tensions car ces jeunes gens ont des caractères bien trempés.

Qu’est-il vraiment arrivé au bateau ? Comment vont-ils pouvoir s’en sortir ? Et comment cela va se terminer pour eux ? Beaucoup de questions auxquelles je ne peux pas répondre ici pour ne rien trop dévoiler de ce roman d’anticipation postapocalyptique.

J’ai retrouvé ici l’écriture et le rythme intenses, que j’avais déjà appréciés chez l’auteur. L’histoire est bien différente de L’œuvre du serpent dont j'avais parlé ici, mais on retrouve la patte et le ton de cet auteur de talent pour amener ses lecteurs là où il veut, et me captiver du début à la fin.