L’histoire nous plonge en 1988 et nous fait découvrir la grande chanteuse Séraphine, adulée par le public depuis plus de vingt-ans et qui a chanté sur les plus belles scènes.
Mais voilà, entre sa vie personnelle, son manager qui ne pense qu’à l’argent et au coup d’éclats et son public qui en veux toujours plus, elle est fatiguée. Lasse, au point de tout vouloir stopper à la manière des divas, et enfermée dans sa loge, elle prend ce qu’il faut pour ne plus se relever.
Quand elle se réveille, elle se retrouve dans un purgatoire qui pue le rat crevé, sombre et avec un personnage bien étrange face à elle. Elle est toujours en vie, mais entravée dans une cave sans fenêtres, retenue par un homme se disant être son plus grand fan depuis ses débuts.
Entre ce presque quarantenaire se faisant appeler Salvator qui se révélera être un grand enfant naïf à la vie compliquée, et cette idole qui ne se considère pas comme cela, mais que lui met sur un piédestal, vont débuter de nombreux face-à-face.
Durant plusieurs jours, ils vont discuter de nombreux sujets avec dans le désordre Dalida, Dieu, la première chanson écrite par la chanteuse, la célébrité… Loin d’être souvent d’accord, Salvator en fera même perdre son sang-froid à Séraphine et la découvrira vulgaire et énervée loin de l’image qu’il a d’elle.
Et si au final, ils avaient besoin l’un de l’autre pour exister ? Et surtout, où ce kidnapping peux bien les mener, et comment cela peut se finir vu la tournure des choses ? Tout cela, il faudra le découvrir par vous-mêmes en lisant ce roman.
Avec une plume fluide et une écriture directe, l’auteur nous emmène facilement avec lui dans cette histoire. La présence nombreuse des dialogues fait que cela se lit vite et qu’on s’imagine participer aux échanges comme une petite souris présente dans cette cave. Et même si honnêtement les « coulisses » de la célébrité ne sont pas des surprises pour moi, cela n’a enlevé en rien le plaisir que j’ai eu à lire ce nouveau roman de l’auteur.