Tout débute avec un crime qu’Olive Groves doit couvrir, celui d’une jeune femme dans une collocation de 3 personnes. L’une des autres colocataires a disparu, et la dernière est à côté de la victime pleine de sang avec l’arme du crime dans les mains. Une enquête au final rapide.
Mais Olive n’a jamais vraiment cru à la culpabilité de la jeune femme, et lorsque 9 ans après, la disparue refait surface au bout d’une corde dans une maison isolée, c’est l’occasion pour la journaliste de reprendre les investigations sous l’impulsion de sa rédactrice en chef.
On va la forcer à travailler avec un jeune podcasteur, avec qui elle ne partage rien, et pourtant, ces deux-là vont trouver une foule d’informations et mettre à jour beaucoup de révélations. Mais à force de creuser, Olive risque aussi de trouver des choses sur ses proches qui vont mettre son esprit à dure épreuve.
Alors, mon avis est un peu mitigé sur ce roman et je m’explique. L’histoire est très bien et pleine de suspens, plusieurs fois j’étais persuadé de connaître la fin, et pourtant j’en étais loin, l’autrice a fait ce qu’elle voulait avec moi, et le personnage d’Olive Groves est très attachant. On doute avec elle, on a peur pour elle, on aime détester son caractère parfois et l’autrice ne va pas lui mener une vie simple.
Mais alors, car il y a un mais, j’ai trouvé l’écriture beaucoup trop lourde. Certes, beaucoup de ce que j’ai pris pour des digressions s’avèrent utiles à la fin du livre, mais j’aurais apprécié une version tout de même un peu plus courte et resserrée.
Cela n’enlève rien au fait que j’ai beaucoup aimé ce livre et son final haletant grâce auquel on comprend bien le succès de l’autrice en Australie et à travers le monde avec ses 15 traductions.