La forêt qui dévore

Le 27/10/2025 0

Dans chroniques

Mon avis sur le nouveau livre de Florence Kinckel paru chez Nathan jeunesse.

Charline est une jeune fille entière qui, après un incident avec la télé familiale, va s’enfuir de chez elle et se retrouver par inadvertance dans la forêt. Celle-là même où personne ne doit entrer car l’Esprit de la forêt ne laisse jamais réapparaitre les gens qui s’y aventurent.

Mais grâce à une intervention que je vous laisserai découvrir, Charline va survivre et va passer quelques semaines à l’hôpital dans le coma. Pendant ce temps, il va y avoir beaucoup d’interrogations, comme savoir comment et pourquoi elle s’est vraiment retrouvée dans la forêt, qui a bien pu l’attaquer, et comment s’en est-elle sortie ?

Dans cet univers fantastique où les loups-garous et les humains sont censés cohabiter en harmonie, il y a beaucoup de tensions et de clans. Mais afin de chercher la vérité sur cette agression, Bart et Milo, deux adolescents, vont faire équipe avec Rhéane, une louve-garou, alors que ces trois-là ne se fréquentaient pas forcément avant.

Qui a réellement fait du mal à Charline ? Et qu’est-ce qui se cache, où quoi, vraiment derrière l’Esprit de la forêt ? Tout cela sera à découvrir dans ce livre jeunesse Fantasy plein de valeurs qui sont l’amitié, la confiance, le courage ou encore la recherche de la vérité sans s’arrêter au premier obstacle.

Ces 3 jeunes héros viennent de rangs sociaux différents, mais ont tous des familles compliquées et, avec cette aventure et la camaraderie qui va en découler, ils vont se créer presque une nouvelle fratrie. Tout cela fait beaucoup aimer les personnages avec chacun leur caractère.

J’ai aimé aussi le rythme dans cette histoire, mêlant questionnement, action, et course-poursuite, et le fait de ne jamais savoir à qui on peut faire confiance. L’autrice nous met sur plusieurs pistes possibles et j’ai soupçonné beaucoup de monde, je l’avoue.

Il faut évoquer aussi que dans de nombreuses situations ou dialogues, j’ai cru voir avec les lycantropes une métaphore de l’autrice, qui nous dit qu’il ne faut pas avoir peur de l’inconnu, qu’il faut apprendre à connaître les gens et qu’ensemble on peut même faire avancer des choses. Mais c’est mon interprétation, je ne suis pas Florence Hinckel pour parler à sa place.

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