La maison aux neuf serrures

Le 30/09/2025 0

Dans chroniques

Mon avis sur le nouveau livre de Philip Gray paru chez Sonatine

Tout débute en 1952 avec un incendie dans un entrepôt à Bruxelles et un corps retrouvé. Le commandant De Smet est chargé de l’affaire, et rien ne semble avoir été volé, il pourrait donc s’agir d’un malheureux incident.

Puis, nous voici en 1957, lorsque la jeune Adélaïs hérite en secret d’un bien inattendu de son oncle qu’elle aimait tant : une maison qui va s’avérer cacher un secret inimaginable. Celui-ci explique un peu pourquoi la maison a neuf serrures et des barreaux aux fenêtres.

Apparemment, Adélaïs n’était pas au courant de certains secrets de famille et s’apprête à choisir un chemin différent de celui des filles de son âge. Son oncle et elle ne sont en effet pas si éloignés que cela, comme il lui répétait souvent.

Pendant ce temps, le commandant De Smet travaille à pister un faussaire dont les faux billets font des apparitions qui semblent aléatoires. Cette affaire va même devenir son obsession durant des années sans répit, tant pis si les autres ne comprennent pas.

Est-ce qu’il y a un lien, minime soit-il, entre toutes ces histoires ? Évidemment je ne dirai rien dans un sens ou dans un autre, à vous de le découvrir dans ce roman dont je suis sorti mitigé. Commençons par le positif : j’ai aimé le personnage de De Smet avec sa détermination sans faille et tout le déroulement de l’enquête sur plusieurs années, c’est même ce qui m’a fait tenir jusqu’au bout. Savoir aussi jusqu’où Adélaïs pouvait tenir avec ses secrets et sa meilleure amie Saskia était intéressant.

Mais, le gros mais, à mes yeux, chacun ses goûts, c’est que le livre est horriblement long. J’ai commencé à me dire que c’était pas mal à la page 145. Le roman en compte 480 et j’ai trouvé qu’il y avait énormément de scènes qui ne faisaient que du remplissage et délayent beaucoup trop l’histoire intéressante. 

J’aurais donc été beaucoup plus enthousiaste avec une version beaucoup plus resserrée de l’histoire pour avoir un peu plus de rythme, car le reste est bon et le final m’a plu.

Roman chroniques avis lecture polar

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