Ce roman se déroule au XVIIe siècle en Angleterre dans un petit village nommé Cleftwater ou la vie se passe assez paisiblement jusqu’au jour où une cuisinière est arrêtée chez elle et emmenée en prison pour sorcellerie.
Ses maîtres, tout comme Martha, une autre employée de la maison, se rendent alors compte que cela fait partie d’une grande chasse aux sorcières orchestrée dans la région par maître Makepeace (vous noterez la subtilité du nom de famille.).
Prissy a semble-t-il été arrêtée suite au dernier accouchement auquel elle a assisté Martha, mais elle n’est peut-être pas la bonne personne qu’il fallait mettre en cellule, car Martha a une grosse part de responsabilité dans l’accident qui s’est produit ce jour-là. Mais ça, cette dernière se garde bien de le faire comprendre pour l’instant.
N’étant soupçonné de rien et ayant une grande connaissance des plantes et des guérissons, Martha est sommée par son Maître de prêter main forte à Makepeace et son assistante Madame Knill pour reconnaître les signes du diable chez toutes les femmes arrêtées qui sont de plus en plus nombreuses. Elle va devoir jongler entre ses intérêts et son secret, et le fait d’éviter la potence à ses amies, ça ne sera pas simple.
Cette histoire, inspirée de faits réels et tragiques, et largement accès sur la culpabilité grandissante de Martha, est vraiment envoûtante. Entre les personnages attachants, les secrets, et aussi la description des paysages et de la vie à l’époque ce premier roman est très réussi et se lit rapidement, de plus, l’écriture est diablement moderne.
Prendre un tel sujet demandant beaucoup de recherches était un gros pari pour l’autrice qui l’a largement relevé haut la main. Et désormais, j’ai envie de lire le prochain livre.