L’histoire se déroule dans un village du centre de la France, assez isolé, entouré de forêts et de champs.
D’un côté, il y a les habitants qui, pour la plupart, travaillent dans l’abattoir de poulet et passent beaucoup de temps au bar, de l’autre, Romain, surnommé Lapin, l’homme à tout faire, l’amoureux de la nature, pris parfois pour un simplet.
Au milieu, il y a ceux prêts à tout pour s’enrichir, et tant pis si cela implique d’enfouir des déchets toxiques sous terre, tant que ça paie. Encore faudrait-il que la société de traitement ne leur fassent pas à l’envers.
Et quand Madame Le Maire va disparaître de manière inquiétante, tout va s’accélérer, des secrets vont être dévoilés, et il ne va plus rester qu’un seul mot d’ordre pour tout le monde : la vengeance. Mais tout le monde n’aura pas les mêmes cibles.
J’ai ressenti à la lecture la même chose que pour Sève d’Olivier Gallien. C’est un roman avec des personnages un peu « clichés », dans lequel j’ai eu un peu de mal à entrer, me demandant où l’auteur voulait m’emmener, mais que j’ai beaucoup apprécié.
Notamment pour le côté crescendo de l’histoire, dès qu’il y a un déclic déclencheur, on bascule presque dans un autre livre avec des événements qui s’enchaînent de plus en plus vite, de la cruauté qui se décuple et beaucoup de suspens. Et j’ai aussi aimé la plume et le style de Simon François que je découvrais.
Une fois ma PAL un peu descendue, je prendrai le temps de lire Les portes étroites, son précédent roman, car j’aime cette atmosphère contemporaine dans mes lectures.