Un été sans ses petits-enfants afin qu’elle se repose un peu, voilà ce qui attend Joséphine, 70 ans, après une décision unanime prises par ses enfants.
Sa décision à elle, c’était de garder contre toute attente le Buzuk, le teckel de son défunt mari. Animal avec lequel elle n’a pas plus d’affinité que cela, mais qui va pourtant lui changer le quotidien et son été. Les promenades avec lui, et son côté incontrôlable vont emmener Joséphine dans une aventure inattendue.
Que va-t-il se passer durant ces vacances estivales pour que ses enfants la découvrent un jour à la télé entourée de zadiste face à des jets de gaz lacrymogènes ? Découvrez tout cela au fil des pages de ce premier roman de Marie Kelbert avec une héroïne que j’aurais aimé avoir comme grand-mère.
Le thème de La Défense de la nature contre des riches industriels ne prête pas forcément à rire au premier abord, mais l’autrice a réussi à mettre de nombreuses notes d’humour dans les situations et les dialogues pour rendre le livre plus léger.
Mais il n’y a pas que cela, il y a aussi des tensions avec une graduation très bien amenée, de la profondeur donnée à ces jeunes gens motivés et vivant en communauté, et beaucoup de tendresse. Le fait que le personnage raconte ses journées à Jacques, son mari, sur sa tombe est extrêmement touchant.
Un thème très peu, ou pas du tout, abordé en littérature et parfaitement traité dans ce premier roman que je vous invite à lire.