Paris en 1841, en rentrant d’une soirée arrosée, le jeune Émile est attendu par son père à la porte de la clinique d’aliénés qu’il dirige. Un nouveau patient a été admis et ne désire parler qu’au fils du célèbre docteur Blanche.
Émile y découvre alors l’homme ensanglanté et ne semblant plus avoir toute sa raison qui n’est autre que Gérard de Nerval en personne. Son discours est tout aussi flou et confus que ces souvenirs, et il va être compliqué de savoir d’où vient le sang qui n’est pas le sien.
Pour cet étudiant en 2e année à l’école de médecine, ce premier patient va être un véritable cas et va l’emmener dans une grande enquête policière. A tel point qu’il va collaborer avec le préfet en personne, et qu’il va vouloir faire du jeune Émile, pas encore médecin, un expert médico légal.
Un parcours vers la résolution de l’énigme et la guérison de son patient qui va vite faire mûrir notre héros et lui apprendre bien plus que sur les bancs de l’école. Même si cela n’est pas vu d’un bon œil par son père, Émile va s’émanciper et trouver sa propre voie.
Au cœur de ce premier roman de l’autrice, vous plongerez totalement dans l’atmosphère de ce Paris du milieu du XIXe siècle avec les descriptions des lieux et de l’ambiance dans les rues, et avec des rencontres d’esprits de l’époque comme Théophile Gautier ou encore Petrus Borel.
Côté histoire, l’intrigue vous prend dès le début et rien ne donne envie de lâcher ce livre avant la fin, car il est riche en rebondissements et en suspens. Un très bon premier polar donc, et qui permet en même temps d’apprendre des choses comme j’aime. Une autrice à découvrir et à suivre.