Voilà quelque temps que le professeur Lacassagne n’a plus de nouvelles de Félicien Perrier et Irina Bergovski avec qui il a collaboré dans les deux romans précédents. Et lorsqu’il vient leur rendre visite, ce qu’il découvre le laisse sous le choc car le couple est quasiment à l’agonie.
Ni une ni deux, le professeur envoie Perrier en Bavière, dans le sanatorium le plus réputé afin de soigner sa tuberculose et le remettre sur pied. Un établissement appelé « Là-haut » par les gens du village qui pensent qu’il est maudit et infesté de vampires. Mais sont-ils si loin de la réalité avec leurs croyances ?
Irina de son côté va partir se reposer loin de tout dans une petite communauté qui aime accueillir des visiteurs. Mais ce qu’ils aiment surtout, c’est rester entre eux, et respecter leurs us et coutumes plus que les femmes. Dans quelle situation est-elle tombée ?
Voilà bien longtemps que je n’avais pas lu un livre littéralement en une fois sans le poser tant j’étais à fond dans l’histoire. Peut-être ai-je eu un peu de mal au début car chaque chapitre parlait de quelque chose de différent, mais très vite tout s’est relié et c’était très fluide.
J’ai beaucoup apprécié le style de l’autrice. Je ne saurais le décrire mais c’est très plaisant à lire et très prenant. Et j’ai aimé l’atmosphère qui se dégage tout le long, entre maladie, communauté renfermée sur elle-même, vampire, loup-garou, lourds secrets, disparitions et corps exsangues, c’est très sombre et plein de suspense. Ces deux héros vont se retrouver dans des aventures qu’ils n’avaient pas vu venir et ça ne sera pas de tout repos. Quant à la fin, elle est de haute volée.
Je n’avais pas lu les deux autres ouvrages de l’autrice, mais ce n’est pas gênant pour réussir à suivre, loin de là, et je m’y plongerai avec plaisir s’ils sont du même niveau. Le sang du génie du polar coule sans aucun doute dans ses veines et elle mérite largement à être connue.