Après un séjour à l’étranger, l’auteur et sa femme trouvent dans leur jardin un petit chat tigré. Celui-ci semble avoir élu domicile dans la cabane à outils, pas le lieu idéal avec le froid dehors, mais peu importe, car Nils n’espère pas qu’il reste là.
Depuis une décision radicale de jeunesse, il s’est juré de ne plus jamais avoir d’animal domestique. Et même si un chat est assez autonome, Nils est très souvent absent de chez lui pour de longs séjours, donc il ne pourra pas s’en occuper.
Pourtant, après avoir appelé un refuge et mis des affiches partout, Nils se rend à l’évidence, il s’est pris d’affection pour cette boule de poils. Ça a été petit à petit, de façon insidieuse, mais il ne peut plus le nier. L’animal a carrément sa place dans le lit désormais et va créer un vent de panique lorsqu’il disparaîtra.
Dans son avant-propos, l’auteur (et narrateur) rappel qu’il est bardé de diplômes et de titres en psychiatrie et en philosophie empirique, et annonce que cette histoire est sans doute un peu niaise à côté de cela. Pourtant, le récit de cet homme de plus de soixante-dix ans se laissant attendrir par un petit chat est très joli à lire.
On sent l’attachement réciproque grandir, la place importante que prend ce chat dans l’esprit de Nils, le tout écrit de manière très naturelle et la fin est touchante. Un texte court pour une jolie déclaration d’amour de l’homme à son animal.