Tout débute avec une mousse bleue, qui va s’avérer être plutôt un champignon qui va envahir la terre entière et engloutir tout sur son passage, bâtiment, routes et humains. Une catastrophe mondiale tuant des millions de gens venue de nulle part ? Pas si sûr, car il s’agit bel et bien d’un complot et d’un acte de bio-terrorisme réalisé par quelques personnes voulant régler leurs comptes avec ceux qui vivent sur la planète et ne la respectent pas.
Heureusement, ce champignon ne touche pas l’eau ou encore ce qui est en bois, ce qui laisse à quelques personnes la chance de pouvoir survivre dans des conditions très difficiles. Parmi elles, la famille de Shanna un peu éparpillée avec sa mère Liza et son jeune frère Thimy à Greenwood Village, elle sur l’île de Pointe-au-bec la plupart du temps, et son frère qui passe beaucoup de temps sur l’eau sur son voilier.
Désormais, dans ce monde apocalyptique, c’est le règne du "chacun pour soi" pour survivre, et si d’un côté, il y a de l’entraide et de l’amitié avec Noa et les gens du village, sur l’île, c’est autre chose avec une bande de jeunes prisonniers échappés obéissant au tyrannique Ennery.
Entre complots, trahisons, manque de nourriture et d’informations sur ce qui se passe vraiment, comment cette population survivante va-t-elle s’en sortir ? Qui sera le grand gagnant s’il y en a un ? Je vous laisserais découvrir cela dans ce livre qu’il m’a été impossible de lâcher avant la fin.
C’est le premier livre que je lis d’Isabel et Marc Cantin, et j’ai été happé directement dès les premières pages par leur style et la tension qu’il y a tout au long du roman. En suivant en parallèle Shanna, Noa, Aron, ou encore les membres de l’association ayant fait cette tuerie de masse, on est surpris des rebondissements et des interactions que cela peut engendrer et on veut toujours connaître la suite.
C’est une vraie course contre la montre intense qui est proposé et l’on se transpose facilement dans les personnages en se demandant ce que nous aurions fait à tel ou tel moment. Mon seul bémol, c’est qu’il n’y a pas d’épilogue, mais c’est un avis très personnel, car j’aime qu’on m’explique ce que sont devenus les héros ensuite et ne pas m’imaginer. Mais cela ne gêne peut-être que moi, et n’enlève en rien le plaisir énorme que j’ai pris en lisant cette histoire.
