Dans le Limousin, dans une grande maison bourgeoise appelée, La Boissonnière, vivait une famille dont l’apparence pouvait paraître unie.
Elle était composée de Françoise, la fille un peu en retrait, mais au grand cœur, Henri, un adolescent sans cœur qui tyrannisait tout le monde, et le petit Paul. Celui-ci toujours malade avait toute l’attention de sa mère et des bonnes qui, à l’instar d’Huguette l’une d’entre-elles, pensaient qu’il ne passerait pas un hiver.
Et pourtant, c’est lui qui revient dans cette maison des années après, en étant le seul survivant de la famille, et derrière ces murs, lui reviennent alors tous les non-dits, les secrets et la violence qu’il y avait ici.
Car des secrets, il y en a, et on l’apprend dès le début par la bouche de la bonne, car il s’agit ici d’un livre à plusieurs voix, que l’on distingue facilement (outre le nom en début de chaque chapitre) par les changements de ton et de vocabulaire employés. Il reste encore à découvrir de quels mystères il s’agit.
J’ai trouvé ce roman très prenant assez rapidement, l’écriture est fine, tout est amené intelligemment et à aucun moment, je n’ai eu envie de lâcher tant les révélations surgissent à tout moment. Petit à petit, tout se met en place et le lecteur, tout comme Paul, découvre les secrets enfouis, ceux visibles, mais uniquement si l’on veut bien les voir, et aussi une mystérieuse boite dont le contenu va également en dévoiler beaucoup.
Il se cachait beaucoup de choses derrière les murs de La Boissonnière, alors soyez attentifs et prêts à en prendre connaissance jusqu’au grand final et l’assemblage de la dernière pièce du puzzle.