Alice Shirakawa vit chez sa tante et son oncle depuis la mort de ses parents, mais cela se passe mal avec lui qui lui reproche d’être une bouche en plus à nourrir. Pour ne pas y penser, Alice s’échappe grâce à ses livres qui l’emmènent loin.
Son patron lui donne le récit d’une Maiko, à savoir une apprentie geisha. Après la découverte des us et coutumes, Alice décide de retourner à Kyoto pour suivre cet enseignement et devenir elle aussi une gheisa.
Mais en à peine huit ans, la ville a changé, au point qu’Alice à même l’impression que des temples et des rues ont changée de place, et tout d’un coup ses peluches Natsume le lapin et Hachisu la grenouille prennent vie et lui parle.
En traversant le pont de Gojô embrumé, Alice a-t-elle débarqué dans un autre monde à l’instar de celle dont elle doit son prénom ? Ce Kyoto, serait-il son pays des merveilles à elle ?
Dans cette revisitation japonaise de l’univers de Lewis Carroll, on y découvre un personnage attachant, qui ne comprend pas tout ce qui se passe autour d’elle, mais elle n’est pas au bout de ses surprises. Car pour achever le tout, le prince héritier de la famille impériale ressemble trait pour trait à un enfant avec qui Alice jouait dans la forêt quand elle avait 6 ans.
Est-ce une simple coïncidence ? Qui est ce personnage mystérieux appelé le cartographe ? Et pourquoi la plupart des gens de la ville ont une queue de renard ? Tant de questions dont j’ai hâte de découvrir les réponses dans le second et dernier tome, e espérant qu’elles y soient.