L’adjoint au shérif Garrett Nelson est à ce poste depuis des années, il n’a connu que cela. Un jour, il a l’occasion d’aider sur une grosse opération de la DEA qui va s’avérer être un petit fiasco, et dans laquelle il va être blessé.
Désormais boitant, il ne pourra plus garder son métier et va avoir une longue et pénible rééducation avec la thérapeute Hannah Montgomery. Elle a ses propres méthodes pour motiver ses patients, mais a un grand cœur au fond d’elle. C’est elle qui va lui proposer de rencontrer son frère et son père qui sont gardiens de prison et de les rejoindre dans cette branche.
C’est comme ça que Garrett va se retrouver dans ce centre pénitencier au milieu des Everglades, qui, au vu de l’environnement, est réputé être d’une extrême sécurité. Mais il va pourtant se passer des choses étranges comme un suicide et une folle évasion, dans une prison où il n’est rien censé se passer ; cela va faire beaucoup. Et il a beau avoir changé de métier, Garrett reste tout de même un enquêteur, il va alors chercher à comprendre ce qui peut se cacher derrière tout ça, et il va découvrir ainsi de sombres secrets.
Pour être honnête, le début du livre m’a paru très calme, car l’action met du temps à s’installer, mais, à l’inverse, on entre bien dans la psychologie du personnage principal. Mais l’écriture de l’auteur est tellement cinématographique qu’on ne peut qu’être totalement dans l’histoire, avoir les images devant les yeux et ne plus lâcher le roman après l’avoir débuté.
Une fois sa prise de poste effectuée, on plonge totalement dans une atmosphère oppressante et angoissante qui nous tient en haleine jusqu’au bout. L’intrigue qu’on ne peut pas trop dévoiler est au niveau du talent de R. J. Ellory et il y a beaucoup d’émotion pour contrebalancer la tension. Everglades est un grand polar efficace plein d’humanité et qui en plus pose des questions sur la peine de mort.
