Félix et le voleur de voeux

Whittlestone est une petite ville où tout se passe bien et où les habitants sont heureux. On a même l’impression que dès qu’ils font un souhait, celui-ci se réalise. Mais cela est sûrement dû à l’Exauceur qui travaille sans relâche dans l’ombre.

Mais à force de vouloir faire plaisir à tout le monde et même d'outrepasser parfois ses droits, il ne s’en sort plus, et pire il y a même des vœux cassés, il lui faudrait de l’aide pour réussir à s’en sortir, mais personne ne peut le voir. Personne ? Excepté ce petit garçon qu’il croise à la fontaine à vœux et qui se prénomme Félix.

Après une explication et un petit moment pour réaliser, Félix va se retrouver embarqué à être l’assistant du farfelu Rufus Bigorneille et à pouvoir travailler dans le petit nid douillet mais sombre de l’Exauceur. Mais cela n’est rien à côté de l’aventure encore plus grande, et dangereuse cette fois, que les deux hommes s’apprêtent à vivre et dans laquelle Félix va faire preuve d’un grand courage.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, car dès le début avec la petite carte de la ville je me suis projeté dans l’histoire encore plus, et puis le personnage de Félix est attachant rapidement. La complicité perdue avec sa grande sœur et le fait qu’il soit solitaire sont touchants. Le contraste avec l’agité et débordé Rufus, qui est plein d’énergie et d’étourderie, fonctionne bien et ces deux-là vont bien se trouver.

En moins de 300 pages, il y a de l’action, des surprises, des rebondissements, de la camaraderie, de la sensibilité, une pointe d’humour et beaucoup de magie. Que demander de plus ?

J’ai retrouvé le sens du rythme de l’autrice que j’avais apprécié dans Ma voisine la magicienne (dont j'ai déjà parlé ici) et sa capacité à raconter de belles histoires pour petits et grands. Vivement déjà le prochain.