1934, la France et Paris sont en plein tourment avec des manifestations qui tournent en émeutes, et mettent les forces de l’ordre en alerte constante.
Comme si ces tensions n’étaient pas suffisantes, on fait la macabre découverte dans la cave d’un immeuble qui allait être détruit de treize cadavres. Un mini charnier en plein Paris, voilà une enquête qu’il va falloir résoudre rapidement et qui va être prise en main par l’inspecteur principal Victor Dessange de la brigade criminelle.
Alors qu’il va devoir se concentrer à 100 % sur cette affaire et mettre la main sur le tueur, il va lui falloir composer avec ses propres soucis personnels entre ses deux enfants que tout oppose, sa femme et sa maîtresse et une société qui évolue rapidement dans tous les domaines et qu’il faut réussir à suivre.
La quatrième de couverture parlait d’un polar captivant et le contexte me donnait envie, mais voilà, j’ai trouvé ça beaucoup moins captivant que prévu. En fait ce roman a les qualités de ses défauts et les mêmes choses que j’ai appréciées m’ont fait moins accrocher à l’histoire.
Je m’explique : J’ai aimé ce que j’appellerais la lenteur de l’histoire à s’installer et les nombreux détails historiques qui sont intéressants et plantent vraiment le décor. Nous sommes totalement plongés dans ce Paris secoué et on sent bien que l’autrice s’est documentée et sait de quoi elle parle. Mais cela m’a empêché de me concentrer sur l’enquête qui est un peu en retrait finalement et noyée dans une narration un peu longuette pour moi.
J’aurais apprécié beaucoup plus une version un peu resserrée ou avec plus d’alternance entre le côté polar et l’historique. Même si encore une fois c’est très intéressant et j’ai appris beaucoup de choses, mais je ne suis pas ressortie aussi ravie de la lecture que je l’espérais.