La malbête

La bête du Gévaudan, un mythe éternel qui fera toujours parler de lui et qui inspire de nombreuses histoires. Cette fois-ci, c’est à Gilbert Bordes de s’aventurer sur ce terrain et de nous donner sa propre vision de cette histoire.

Nous replongeons ainsi avec lui en 1764, cet été, où de nombreux enfants et bergères vont perdre la vie, avec une grande question qui sera : qui les a tués ? Un loup ? Une bête de l’enfer ? Un animal dressé pour tuer ? 

Il y aura de nombreuses battues et la question restera toujours sans réponse. Pourtant, elle va obséder jour et nuit Roger Desqeyroux qui déambule dans la région avec son âne et son fidèle apprenti Mathieu. Cette recherche de la vérité, ainsi que celle des origines de Mathieu qui semble épargné par la bête, sera le fil rouge de ce roman.

L’autre partie de l’histoire étant le récit réel et détaillé de ce qu’il s’est passé à l’époque et qui était devenu une affaire d’État. Les personnages historiques, les situations et la liste des victimes sont issus d’un travail de recherche précis et poussé de l’auteur pour ne pas faire n’importe quoi avec cette légende si importante dans notre folklore.

Pour être honnête comme d’habitude, je ne dirais pas que ce roman va figurer dans mes préférés de l’année en cours, car la construction m’a un peu dérangé. Mais j’ai tout de même passé un très bon moment de lecture et pris plaisir à me plonger dans cette vision personnelle de l’auteur.