Le ciel est immense

Le 21/08/2025 0

Dans chroniques

Mon avis sur le nouveau roman de Feurat Alani paru chez JC Lattès

Taymour est un jeune homme qui découvre un jour l’existence d’un oncle prénommé Adel. Celui-ci est mort il y a des années, il n’en avait jamais entendu parler et pour cause, il s’agit d’un fantôme dont personne ne veut parler dans la famille.

Mais comme il est curieux, et aussi insistant, il va finir par apprendre des petites choses par ci par là venant tour à tour de sa mère, d’une tante ou encore de sa grand-mère. Taymour va alors faire son propre puzzle avec les pièces qu’il récupère et commencer à avoir une petite idée sur Adel, ce pilote d’exception disparu mystérieusement.

L’obsession d’en savoir plus sur cet oncle ne va jamais le lâcher en grandissant, et notre héros va même aller jusqu’à participer à Zhdi Menya, une émission très populaire en Russie, équivalent de notre Perdu de vue de l’époque. Est-ce que cela pourra l’aider ? Seule la lecture de ce roman pourra vous le dire.

L’auteur nous offre ici une fresque qui fait voyager dans le temps et dans l’espace entre l’Irak et l’URSS de l’époque et qui a pour but de déterrer un secret de famille et de comprendre pourquoi il existe. On découvrira en même temps que Taymour pourquoi son oncle avait ce gout du ciel et des hauteurs et pourquoi il a laissé des séquelles à ses proches.

En général ce genre de livre avec histoire de famille et secret, ce n’est pas du tout ma tasse de thé, mais Feurat Alani m’a fait changer d’avis. Dès les premières lignes, il m’a comme hypnotisé et j’ai adoré son talent de conteur. Le récit est très poétique, plein de pudeur, de révélations au compte-goutte aux détours d’échanges familiaux touchants et le rythme est parfait.

J’ai tout simplement dévoré ce livre et c’est un vrai coup de cœur de cette rentrée littéraire. Comme quoi il ne faut jamais avoir peur de sortir de sa zone de confort en littérature, on n’est jamais à l’abri de très jolies surprises.

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