Alors qu’il est à l’étranger en pleine partie de golf et négociations commerciales, Prem Bedi apprend que son ex-femme et son nouveau compagnon ont été assassinés.
En peu de temps, cet homme qui est la troisième plus grosse fortune d’Inde, est accusé du meurtre par la presse, et surtout par le beau-frère de son ex-femme qui lui met tout sur le dos dans tous les médias. La machine juridique va se mettre une route.
Pourtant, Prem n’avait pas revu son ancienne épouse depuis des années et le divorce violent, il n’y avait aucun mobile, et toute la technologie de sa maison surveillée indique bien qu’il n’est pas sorti de chez lui, donc pas d’opportunité.
Son empire est menacé, mais sachant qu’il n’a rien fait même si certaines preuves sont troublantes, et que le procès ne sera qu’une perte de temps, il décide d’embaucher le fils de son bras droit comme avocat dont ce sera la première vraie affaire, au lieu d’avoir une armée de ténors du barreau qui coûtera de l’argent inutilement.
Voilà comment l’auteur, surnommé le John Griham indien et maître du roman policier et thriller dans son pays vous emmène dans un procès très médiatique et prenant jusqu’à la dernière page et les révélations surprises. Car si vous êtes comme moi, vous suspecterez beaucoup de personnes, mais y aura-t-il la bonne dans le lot ?
Grâce au changement de point de vue passant d’un personnage à l’autre à chaque chapitre, l’histoire est encore plus vivante et captivante et nous sommes vraiment dans la tête des protagonistes. Il y a de nombreux termes juridiques mais très bien expliqués, soulevant surtout le fait que tous les coups sont permis dans ce procès et dans les méthodes de défenses et il n’y a aucun temps mort.
On comprend aisément à la lecture de ce roman pourquoi Vish Dhamija est l’un des plus grands auteurs du genre dans son pays, et il mériterait d’être beaucoup plus connu chez nous.