Le running club de la flemme

Le running club de la flemme

Le 16/09/2024 0

Dans chroniques

Mon avis sur le nouveau livre de Bethany Rutter paru chez Fleurus Editions

Cet été, Ruby avait un programme simple : sortir avec ses meilleures amies, profiter des vacances et s’amuser avec sa petite sœur Sasha. D’autant que rester à la maison n’est pas top avec la présence de son frère ainé Jack, totalement insupportable.

Celui-ci passe son temps à rabaisser Ruby car elle est grosse, alors que lui a minci et est devenu musclé, et même si Ruby assume totalement son corps, elle ne veut pas que Sasha complexe, car elle a aussi des rondeurs.

Ruby est bien dans sa peau, entourée d’amies fidèles, et F..k les autres, et elle fera tout pour que sa petite sœur soit aussi courageuse, forte et heureuse qu’elle. Elle veut lui prouver que tout est possible, et en plus faire taire son frère qui pense que Ruby ne peut pas courir et faire le cross de Dawson que lui a déjà gagné.

Et lors d’une énième attaque grossophobe de son prof d’EPS quand elle le croise dans la rue, elle va prendre une décision qui lui parait folle : s’entraîner à courir afin de participer à la course qui aura lieu à la rentrée, et surtout arriver la première.

Mais ce n’est pas facile quand on n’a jamais couru et avec son surpoids, mais la motivation est là et si, en plus, Ollie, le beau garçon d’en face accepte de devenir son coach et de passer du temps avec elle, que demander de plus. Cela sera-t-il suffisant, je vous laisserai le découvrir.

Ce livre « jeunesse » avec une histoire qui pourrait paraitre sans prétention est au contraire très fort et plein de messages très positifs. Déjà, cela rappelle si nécessaire que le mot grosse n’est pas une insulte et que la grossophobie ordinaire est très présente, et aussi qu’un frère ou un prof d’EPS, et surtout n’importe quelle personne, n’a pas à juger quelqu’un sur son physique.

On y parle aussi beaucoup d’amitié, d’amour, hétéro ou entre filles et de famille, que de belles valeurs, et bien entendu, sans rien gâcher, la fin est heureuse, mais il faudra tout lire pour savoir de quelle manière.

J’ai mis Jeunesse entre guillemets, car, vu la positivité de ce livre et de ce personnage, sa force de caractère et son humour, ce livre devrait être lu par le plus grand nombre de gens.

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