Les grands vivants

Après avoir fait la découverte d’une communauté aux États-Unis, le jeune Claudius prend contact avec eux et décide de quitter la France pour rejoindre leur mode de vie.

Sur place, dans la forêt, il va faire connaissance avec la tribu des fées, comprenant ce qu’on peut appeler des rêveurs, des utopistes, des magiciens, car ils vivent en marge du système nommé ici La Cour. Avec ces gens libres, proches de la nature et suivant leurs convictions jusqu’au bout, Claudius va se sentir bien et même renaître, jusqu’à devenir lui aussi un Grand vivant.

Alors, je suis très très mitigé à la lecture de ce livre, mais comme je n’ai pas que du mal à en dire, j’ai décidé d’en parler tout de même. Je me rends compte que les romans d’apprentissage, ce n’est définitivement pas mon truc, mais pour cela l’auteur n’y est pour rien, il ne m’a juste pas fait changer d’avis sur ce style littéraire. Ce qui m’a le plus gênée, et je ne suis pas prude, c’est plutôt cette accumulation de scènes de sexe crues et de violence trop présente à mon goût.

Et à côté de cela, je suis obligé de reconnaître à l’auteur un vrai style agréable à lire, il a un très bon sens de la formule et met même beaucoup de poésie dans son écriture. C’est plus le fond que j’ai moins aimé que la forme qui m’a beaucoup plu et presque envouté.

Ce qui est sûr est que ce livre sort du lot et qu’il donne un petit coup de griffe, comme sur sa couverture, à cette rentrée littéraire assez lisse, et qu’il va bien avec la ligne éditoriale de cette jeune maison d’édition pleine de promesses.