Voilà bien un livre sur lequel j’ai un avis mitigé et je vais essayer d’en expliquer pourquoi.
Ce roman historique débute à la fin du XIXe siècle et va se situer essentiellement sur l’île de Sakhaline que se disputent les Russes et les Japonais. Une période donc, et une géographie, que je ne connaissais pas du tout, je dois bien l’avouer.
Après un prologue inspirant avec lequel je m’étais préparé à une suite pleine d’action, j’ai été décontenancé. Les deux premières parties nous font découvrir respectivement Yayomanekf, un Aïnou, vivant comme un Japonais et qui décide de repartir sur la terre de ses ancêtres, et Bronislaw Pilsudski, envoyé au bagne sur l’île suite à un projet d’assassinat sur la personne sacrée du Tsar.
Moi qui aime apprendre des choses en lisant, j’ai été servi, mais, bien que cela soit hyper intéressant, ce livre et ces chapitres sont très denses en informations et en descriptions, il faut bien s’accrocher à la lecture. Ça fait qu’on peut se dire que le livre à des longueurs, car nous ne sommes pas là dans de l’action pur et dur, mais vraiment dans l’Histoire et dans la psychologie des personnages.
J’ai trouvé que cela devenait plus accrochant à partir de la partie 3 dans laquelle les personnages vont se croiser et les enjeux vont devenir beaucoup plus importants. Bronislaw par une série de rencontres va s’intéresser aux autochtones de l’île comme les Gilyaks puis les Aïnous et va se lancer dans une grande course afin de pouvoir les aider et les sauver des attaques venant de toute part.
La densité s’explique car le livre couvre plus de soixante-dix ans d’histoire, qu’il y a de nombreux personnages secondaires, et des rebondissements que l’auteur a pris le temps de mettre en place avant. Mais je le répète, c’est vraiment intéressant et enrichissant si vous êtes un tant soit peu curieux de la grande Histoire.