Un chat matin, midi et soir

À Kyôto, se trouve une clinique psychologique tenue par le docteur Nike, assisté de Chitose, son infirmière. La spécificité de ce lieu, que beaucoup ne connaissent pas ? Les ordonnances de chats.

C’est ainsi notamment que Moe, jeune femme dans la vingtaine, se retrouve à repartir avec un chat du Bengale nommé Kotetsu, alors qu’elle venait car elle craignait de perdre son amoureux. À quel point avoir un animal aussi actif et énergique que cette race de chat va pouvoir la sortir de son tourment ?

Il faudra lire le livre pour le savoir, et faire connaissance avec d’autres patients et d’autres remèdes aussi mignons que Madame Michiko, un petit mochi sur pattes qu’on a envie de câliner sans arrêt. Plus qu’un roman, ce deuxième livre de la série, qui peut tout à fait être lu indépendamment, est un recueil de portraits de personnages touchants.

Syou Ishida propose au fil des pages des cas très divers, allant de sujets légers à d’autres plus profonds pour lesquels le docteur Nike aura toujours la solution chatesque adaptée, c’est là toute la magie et la poésie de ce livre et du style japonais que j’apprécie tant.

C’est vraiment un livre feel good car certains thèmes graves sont abordés, mais toujours avec douceur et cette mise en avant de l’amour et de tout ce que les chats peuvent offrir est un régal. Tant que cela reste du même niveau, je ne suis pas contre encore un tome de cette série.